Lexique des Termes Financiers
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Je tenais à créer ce lexique des termes financiers afin de recenser les différents termes utilisés dans la pratique de l’analyse fondamentale. J’ai principalement intégré des termes français mais j’ai ajouté certains termes anglo saxons puisqu’on les retrouve également dans les lectures financières.
Une très grande partie de ces définitions est extraite du site Vernimen. Si vous ne connaissez pas ce site, je vous invite fortement à le découvrir. De même, la lecture du Vernimen, livre sur la finance d’entreprise, vous fera progresser en analyse fondamentale ainsi que dans la compréhension du fonctionnement des entreprises.
N’hésitez pas, grâce à l’onglet « Contact » ou dans la partie « Commentaires », en bas de cet article, à m’informer si j’ai pu oublier certains termes qui vous paraissent important.
A
Actif : L’actif d’une entreprise correspond à l’ensemble du patrimoine de cette dernière. Cela peut être des bâtiments, des terrains, des usines, des brevets déposés etc…
Actif Caché : Actif mal valorisé par une entreprise (immobilier, terrains etc…) de par une mauvaise communication ou une sous-exploitation de cet actif. Elément particulièrement intéressant à rechercher dans le cadre de l’investissement dans la valeur
Actif Circulant : Actif composant le cycle d’exploitation. Actif qui pourra être amené à être détruit pour créer de la valeur ensuite grâce aux produits crées. Les stocks, les créances clients ou des placements financiers à court terme peuvent être des actifs circulants
Actif Courant : Dans les normes internationales (IFRS), les actifs et les passifs sont présentés sous la forme courant-non courant. L’actif courant a vocation à être consommé ou vendu au cours de l’exercice comptable
Actif Economique (ou capitaux investis): Il représente la somme des actifs immobilisés et de son besoin en fonds de roulement (exploitation et hors exploitation) pour que l’entreprise puisse fonctionner. Il est financé par les capitaux propres et l’endettement net
Actif Immobilisé (ou immobilisation) : Contrairement à l’actif circulant, il concerne l’actif nécessaire au cycle d’exploitation dont la valeur n’est pas détruit par celui-ci. Il existe trois types d’immobilisation : corporelle, incorporelle et financière. Les choix comptables au niveau de l’actif immobilisé (amortissement et provision) pourront avoir un impact sur les ratios comptables et financiers de l’entreprise
Actif Non-Courant : Dans les normes internationales (IFRS), l’actif non-courant, à la différence de l’actif courant, n’a pas vocation à être consommé. Il s’agit principalement des actifs immobilisés et les créances à long terme
Actif Net (ou capitaux propres comptables) : Il représente la différence entre la totalité des actifs de l’entreprise moins ses dettes actuelles ou potentielles
Actif Net par Action (ou capitaux propres par action) : Il représente le montant des capitaux propres comptables divisé par le nombre d’actions composant le capital de l’entreprise
Actif Net Comptable Corrigé : Il correspond aux capitaux propres comptables de l’entreprise moins un certain nombre de non- valeurs : frais d’établissement etc…
Actif Net Réévalué (ou somme des parties) : Il représente une estimation de la valeur des capitaux propres en estimant séparément les différents actifs et engagements de l’entreprise pour ensuite les additionner. Méthode à utiliser pour estimer la valeur d’une entreprise holding ou d’un conglomérat
Action : C’est une part des capitaux propres de l’entreprise. Elle constitue donc une source de financement pour l’entreprise
Actualisation des Flux de Trésorerie Disponible (ou Discounted Cash Flow – DCF – en anglais) : Méthode consistant à valoriser l’entreprise grâce à ses flux de trésorerie dont on soustrait son endettement financier. Il faudra également utiliser comme taux d’actualisation le coût du capital de l’entreprise ou du projet d’investissement
Administrateur : Personne en charge de définir et de mettre en place la gouvernance de l’entreprise. Elu par l’assemblée générale des actionnaires, l’ensemble des administrateurs forme le conseil d’administration
Amortissement : Elément comptable constatant la perte de valeur d’un bien du fait de son utilisation ou de sa détention par l’entreprise (ex : usure des machines, obsolescence des brevets etc…)
Assemblée Générale : Réunion des actionnaires et des dirigeants d’une entreprise avec pour objectif de prendre les décisions nécessaires à la vie de l’entreprise
Auditeur Financier : Personne en charge de contrôler les états et les comptes financiers d’une entreprise pour le compte d’un cabinet d’audit
Augmentation de Capital : Consiste pour une entreprise à faire croitre son capital social en créant de nouvelles actions. Cela a un effet dilutif pour les actionnaires existants
Autonomie des Exercices : Principe comptable veut que les charges et les produits qui concernent un exercice comptable lui soient effectivement rattachés en faisant abstraction des dates d’encaissement et de décaissement
Autorité des Marchés Financiers (AMF) : Autorité publique indépendante française, crée en 2003, qui a pour objectif de veiller à la protection de l’épargne investie dans les instruments financiers, à l’information des investisseurs et au bon fonctionnement des marchés des instruments financiers
Avis d’Equité : Avis donné par un expert indépendant (cabinet d’audit, banque d’affaires etc…) sur les termes financiers d’une transaction pour laquelle il peut exister une situation de conflit d’intérêt entre les parties à cette transaction
B
Balance : Document comptable faisant apparaître les débits et les crédits ainsi que les soldes (sur le même principe que le relevé de compte bancaire d’un particulier). Permet de contrôler que les débits et les crédits sont égaux
Besoin en Fonds de Roulement (BFR) : Il représente la somme de son BFR d’exploitation et de son BFR hors exploitation. Il a besoin d’être liquide et renouvelable rapidement. Il doit être obligatoirement maîtrisé pour maintenir la bonne santé financière de l’entreprise. Pour les sociétés en forte croissance, il faut bien le regarder car les décaissements sont importants et il peut fondre rapidement
Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation : C’est le solde entre les emplois et les ressources d’exploitation (stocks + clients – fournisseurs pour simplifier)
Bilan : Représentation à un moment donné de l’ensemble des actifs et des passifs d’une entreprise
Bon de Souscription d’Action (BSA) : Titre financier permettant de souscrire pendant une période donnée, dans une proportion et à un prix fixé à l’avance, à une action. De manière générale, si vous entendez parler de BSA, passez votre chemin. Les entreprises en émettant sont des entreprises en difficultés financières et les BSA sont très dilutifs
Budget de Trésorerie : Tableau de bord prévisionnel de l’offre et de la demande de liquidités d’une entreprise. Il recense les flux de trésorerie existants ainsi que toutes les recettes et les dépenses liées au processus d’exploitation ou d’investissement
Bénéfice : Voir Résultat Net
Bénéfice Net par Action (BPA ou EPS en anglais) : C’est le bénéfice net d’une société divisé par le nombre d’actions qui composent son capital
Bêta : Mesure de la volatilité ou de sensibilité du titre qui indique la relation existant entre les fluctuations de la valeur du titre et les fluctuations du marché
Bâle III & IV : Les accords de Bâle ont pour objectif d’imposer aux banques des règles de solvabilité et de contrôle prudentiel harmonisés au niveau mondial
Big Cap (ou Grosse Capitalisation) : Entreprise à la capitalisation importante. Sa définition variera en fonction du marché domestique (le seuil des big caps américaines est plus élevé que celui des big caps européennes). On considère néanmoins le seuil de 10 milliards comme l’entrée dans les big caps
C
Capacité d’Autofinancement (CAF) : Elle désigne la somme du bénéfice net et des charges non décaissées (dotations aux amortissements et provisions pour charges). Elle est utilisée pour investir (ou augmenter le fonds de roulement), rembourser des emprunts, épargner, ou encore verser des dividendes aux actionnaires
Capacité de Remboursement : Ratio exprimant le nombre d’années de capacité d’autofinancement (CAF) qu’une entreprise consacrerait au remboursement de ses dettes
CAPEX (Capital Expenditure) : Terme anglo-saxon signifiant investissement en immobilisations corporelles ou incorporelles
Capital : En fonction du contexte, le capital désignera soit les capitaux propres de l’entreprise ou le capital social
Capital Social : Montant total des apports de biens et d’argent dont les associés ou actionnaires en transfèrent la jouissance à la société en contrepartie de droits sociaux (parts sociales ou actions en fonction de la forme juridique de l ‘entreprise)
Capitalisation Boursière : C’est la valeur de marché de ses capitaux propres. Elle résulte de la multiplication du nombre d’actions composant le capital de la société par le cours de bourse
Capitaux Propres (ou actif net – equity en anglais) : Il représentent l’argent apporté par les actionnaires à la constitution de la société ou ultérieurement, ou laissés à la disposition de la société en tant que bénéfices non distribués sous forme de dividendes. Ils courent le risque total de l’entreprise : si celle-ci va mal, ils ne seront pas rémunérés (aucun dividende ne sera versé) ; si elle dépose son bilan, les porteurs de capitaux propres ne seront remboursés qu’après que les créanciers l’aient été intégralement, ce qui est très rarement le cas. Si elle va très bien au contraire, tous les profits leur reviennent. Le rôle des capitaux propres est double. Leur première fonction est de financer une partie de l’investissement. Mais leur objet le plus important est de servir de garantie aux créanciers de l’entreprise qui financent l’autre partie de l’investissement. Le coût des capitaux propres intègre donc une prime de risque. Au total, l’importance du montant des capitaux propres témoigne du niveau de risque qu’acceptent de courir les actionnaires. En période de crise, les entreprises les plus endettées sont les premières à disparaître. Actif net est un synonyme de capitaux propres
Charge : Coût à supporter par l’entreprise pour l’obtention de produits
Charges d’Exploitation : C’est la somme de toutes les dépenses essentielles au bon fonctionnement de l’entreprise. Il s’agit des matières premières nécessaires à la production, les salaires, les impôts etc…
Chiffre d’Affaires : Il représente la somme du montant des ventes (biens ou services) réalisés pendant un exercice comptable
Clause de Sauvegarde (ou covenants en anglais) : Pour se protéger, les banques intègrent dans leurs contrats de prêt d’un grand montant un certain nombre d’engagements à la charge de l’entreprise emprunteuse. Sont intégrées des conditions dans le contrat de prêt qui sont des engagements à la charge de l’emprunteur
Commandite par Actions : Structure juridique pour laquelle on distingue deux types d’associés qui sont les commanditaires et les commandités. Les commandités sont responsables indéfiniment et solidairement des dettes sociales alors que les commanditaires ne sont responsables qu’à hauteur de leurs apports. En contrepartie, les commandités disposent de prérogatives accrues (ils disposent notamment, sauf clause contraire, d’un droit de veto sur toute modification des statuts)
Compte de Résultat : Il recense l’ensemble des flux qui modifient positivement ou négativement le patrimoine de l’entreprise pendant une période donnée : produits qui génèrent de la richesse, et charges qui en détruisent
Conglomérat : Type d’entreprise multisectorielle composée de plusieurs entités commerciales et indépendantes qui opèrent dans différents secteurs
Conseil d’Administration : Organe de direction d’une entreprise qui a pour but de définir la stratégie de cette dernière
Créancier : Personne morale ou physique à qui quelqu’un doit de l’argent
Cycle d’Exploitation : Période durant laquelle l’entreprise va réaliser la totalité de son activité de la phase de production à celle de commercialisation. Même si la durée de ce cycle varie selon le secteur d’activité de l’entreprise, il est toutefois considéré comme un cycle de court terme
D
Déflation : La déflation est un gain de pouvoir d’achat de la monnaie (on peut acheter plus de biens et de services avec la même quantité de monnaie) qui se traduit par une baisse durable du niveau général des prix. Ce phénomène ne doit pas être confondu avec la désinflation qui est un ralentissement de l’inflation, soit une diminution du taux d’inflation
Désinflation : Concept économique désignant une réduction de l’inflation dans le cas où celle-ci reste néanmoins positive (ralentissement de la hausse des prix)
Destruction de Valeur : On parlera de destruction de valeur lorsque l’entreprise dégagera une rentabilité inférieure au coût du capital
Dette : C’est l’argent mis à disposition de l’entreprise par ses créanciers et qui lui permet de bénéficier d’un effet de levier pour se développer
Dette / Capitaux Propres (gearing en anglais): Il correspond au ratio d’endettement et est exprimé en pourcentage.
Dette d’Exploitation : Dette uniquement lié au cycle d’exploitation (dette fournisseur, dette fiscale etc…). Elle entre dans le calcul du BFR
Dette Financière Nette : C’est le solde de ses dettes financières, du disponible et des placements financiers
Dilution : Correspond à la réduction du pourcentage de détention d’un actionnaire dans le capital d’une entreprise à la suite d’une augmentation de capital par exemple
Dividende : C’est un versement (en numéraire ou en actions) fait par une entreprise d’une partie de ses bénéfices à ses actionnaires
Dotation aux amortissements : C’est la constatation comptable de la dépréciation d’un actif
Dépôt de Bilan : Il s’agit de la première étape pour l’ouverture d’une procédure collective à l’encontre d’une entreprise en cessation de paiement
Dépréciation : Diminution de la valeur d’un bien
Dépréciation des Actifs Circulants : Diminution de la valeur d’un élément d’actif de bas de bilan (créances clients etc…)
Désendettement Net : Il est en quelque sorte la conclusion du tableau des flux de trésorerie. Il est le solde des flux de trésorerie dégagés par l’activité, l’investissement et le financement par capitaux propres (augmentation de capital et dividendes)
E
Earn-Out : Clause qui permet d’indexer une partie du prix de la transaction sur les résultats futurs de la société achetée
Ecart d’Acquisition (goodwill en anglais) : Il représente l’écart qu’il y a entre le prix payé pour acquérir une entreprise et la valeur comptable de cette même entreprise. C’est la différence entre la valeur de marché (ou « market value » en anglais) de l’entreprise rachetée (c’est-à-dire le prix payé) et de la valeur comptable de son actif figurant à son bilan.
Ecart de réévaluation : En normes françaises, la réévaluation d’un actif donne lieu à l’inscription d’un écart de réévaluation directement dans les capitaux propres
Effet de Levier : Consiste en une utilisation de l’endettement pour augmenter la capacité d’investissement d’une entreprise et ainsi augmenter la rentabilité des capitaux propres (tant que le coût de l’endettement est inférieur à l’augmentation des bénéfices obtenus grâce à l’endettement)
Efficience des Marchés : Hypothèse utilisée en économie selon laquelle les marchés financiers sont efficients, c’est à dire que les prix des actifs reflètent toute l’information disponible au sujet du prix. Si les marchés sont efficients, il est alors impossible de faire mieux que le marché
Encours : Ensemble d’actifs détenus à un moment donné. On parle d’encours pour les stocks, pour les crédits aux clients dans une banque. Cela correspond donc à de l’argent qui a été mobilisé et qui n’a pas encore été récupéré.
Endettement Net : C’est le solde de ses dettes financières d’une part, du disponible et des placements financiers d’autre part. Elle représente la position créditrice ou débitrice de l’entreprise vis-à-vis des tiers et hors cycle d’exploitation. C’est ce solde qui est utilisé dans le calcul de l’effet de levier.
Endettement Net / Capitalisation Boursière : Ce ratio est parfois utilisé par des analystes pour mesurer la capacité de remboursement d’une entreprise. Même s’il prend en compte les capitaux propres à leur valeur de marché, il est malaisé de faire référence à ce rapport étant donné que les capitaux propres ne servent à rembourser les dettes qu’en dernier recours, c’est-à-dire en cas de faillite de la société
Endettement Net Négatif : Un groupe disposant structurellement d’une trésorerie nette de toute dette bancaire est caractérisé par un actif économique avec un niveau de risque donné et un niveau de trésorerie avec un niveau de risque quasi nul. Autrement dit, le risque de son action est inférieur au risque de l’actif économique compte tenu de la présence structurelle d’une trésorerie nette positive. Cependant cela ne diminue en rien son coût du capital : par rapport à une entreprise identique mais sans liquidités, c’est uniquement son coût des capitaux propres qui est différent (plus faible en l’occurrence)
Equiduct : Plate-forme électronique d’exécution des ordres de bourse alternative
ESG : Les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance mesurent comment les activités d’une entreprise peuvent avoir des impacts sur la société ou l’environnement. De caractère moral, ils constituent les trois critères principaux utilisés pour mesurer la durabilité et l’impact éthique d’un investissement dans une entreprise ou dans un domaine économique. Ils composent un investissement responsable
Etat Comptable : Un état comptable est un document écrit traitant d’au moins un aspect de la situation comptable de l’entreprise. Il est donc susceptible de traiter notamment de la formation du résultat, de la situation de trésorerie, de la situation des immobilisations, des amortissements ou encore des financements de l’entreprise qui l’établit. La notion d’état financier est le plus souvent utilisée de manière plus précise pour désigner les documents essentiels établis pour juger de la situation d’une société (compte de résultats, bilan, flux de trésorerie et annexes)
ETF : Un ETF (Exchange Traded Fund), également appelé tracker, est un fonds indiciel qui cherche à suivre le plus fidèlement possible l’évolution d’un indice boursier, à la hausse comme à la baisse. Ils ont pour particularité, contrairement aux autres fonds, d’être cotés en continu c’est-à-dire qu’ils peuvent être achetés ou vendus tout au long de la journée. Comme pour les actions, vous passez votre ordre de bourse auprès de votre intermédiaire financier et maîtrisez le prix de l’ordre
EURIBOR : Taux du marché monétaire européen, il est égal à la moyenne arithmétique des taux offerts sur le marché bancaire européen pour une échéance déterminée (entre 1 semaine et 12 mois). Il est publié par la Banque centrale européenne à partir de cotations fournies quotidiennement par 64 banques européennes. EURIBOR sert de référence pour de nombreux emprunts à taux variable dont le taux d’intérêt est calculé comme EURIBOR 6 mois + une marge actuarielle
EUROCLEAR : Société qui gère les opérations de règlement-livraison sur les valeurs mobilières cotées, c’est-à-dire principalement les opérations matérielles pour que le titre vendu soit bien transféré du compte du vendeur à celui de l’acheteur
Euronext : La Bourse française est organisée par Euronext Paris SA, filiale de Euronext, groupe qui organise également la Bourse aux Pays-Bas, en Belgique et au Portugal. Euronext «est» le marché. À ce titre, la société Euronext Paris : établit les règles du marché et les soumet à l’approbation de l’AMF, prononce l’admission des valeurs à la cote, assure la publicité des négociations et la diffusion des cours, enregistre les négociations entre les membres du marché grâce à sa filiale Clearnet, offre aux émetteurs les services du marché pour la cotation de leurs titres et la réalisation de leurs opérations financières. Toutefois depuis l’entrée en vigueur de la directive MIF, Euronext a perdu son monopole sur l’exécution des ordres de bourse
Euronext Access : Il constitue l’un des marchés d’Euronext qui regroupe des entreprise de très petites taille. Historiquement il s’est appelé auparavant Marché Hors Cote puis Marché Libre. Ce n’est pas un marché réglementé, ce qui veut dire que les valeurs qui y sont négociées n’ont pas fait l’objet d’une procédure d’admission et leurs émetteurs ne sont pas soumis à des obligations de diffusion et de transparence d’information
Euronext Growth : Créé par Euronext, Euronext Growth, anciennement appelé Alternext, vise à offrir la possibilité aux PME d’accéder à la cotation de manière simplifiée. Les contraintes pour l’introduction en Bourse sur ce marché sont simplifiées : historique de compte de 2 ans seulement, référentiel comptable au choix. La cotation peut se faire après un placement au public de 2,50 M€ ou après un simple placement privé auprès d’investisseurs qualifiés de 2,50 M€
Evaluation Financière : Il existe différentes méthodes pour évaluer l’actif économique d’une entreprise. Par la méthode de l’actualisation des flux de trésorerie ou DCF (discounted cash-flows), la valeur de l’entreprise est déterminée par les montants des flux de trésorerie disponibles actualisés au coût moyen pondéré du capital. La méthode des multiples revient à comparer les rapports entre la valeur et les paramètres fondamentaux de l’entreprise à ceux d’un échantillon d’entreprises similaires. Enfin, l’évaluation selon la méthode patrimoniale revient à estimer séparément les différents actifs et engagements de l’entreprise et à en faire la somme sous déduction des dettes bancaires et financières nettes de la holding de tête
Excédent Brut d’Exploitation (EBE) : L’excédent brut d’exploitation est le solde entre les produits d’exploitation et les charges d’exploitation qui tôt ou tard se traduiront par un mouvement de trésorerie. Il correspond donc au résultat du processus d’exploitation, et diffère du résultat d’exploitation dans la mesure où il ne prend pas en compte les dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation d’actifs immobilisés. Très proche de l’excédent de trésorerie d’exploitation, l’EBE est une variable-clé de l’analyse du compte de résultat. Il est synonyme de l’EBITDA anglo-saxon
Excédent de Trésorerie d’Exploitation : L’excédent de trésorerie d’exploitation est le solde entre les recettes et les dépenses d’exploitation. Il correspond à la traduction en termes de trésorerie du cycle d’exploitation de l’entreprise. La différence entre l’excédent brut d’exploitation et l’excédent de trésorerie d’exploitation s’explique par la variation du besoin en fonds de roulement
Exercice Comptable : Division de la vie de l’entreprise en des périodes d’un an dans l’immense majorité des cas, séparées par un arrêté des comptes, permettant d’établir le bilan de l’entreprise à cette date, de calculer ses résultats et ses flux de trésorerie sur la période écoulée. Dans 70 % environ des cas français, un exercice comptable coïncide avec l’année civile et se termine donc le 31 décembre. En Inde et au Japon, les exercices comptables sont clôturés au 31 mars
F
Faillite : Procédure collective de redressement judiciaire ou de liquidation. En langage juridique français, faillite personnelle désigne une sanction prononcée par le tribunal de commerce contre un dirigeant d’entreprise coupable de certains faits et qui peut aussi se traduire par une interdiction de gérer
Fait du prince : Il s’agit d’un mécanismes imposé à l’entreprise par une instance supérieure (généralement l’État) comme une dévaluation agressive, l’application des 35 heures etc… Ce mécanisme est une limite au principe de stabilité du résultat
FIFO : La méthode de comptabilisation des stocks FIFO (first in, first out) valorise les sorties de stock au coût de l’article le plus ancien dans le stock. En période d’inflation, elle permet de dégager un bénéfice plus élevé que les autres méthodes de valorisation des stocks
Fixing : Technique de calcul du cours d’équilibre d’un titre financier. Ce dernier est obtenu en confrontant les ordres de transaction inscrits au carnet d’ordre. Le prix ainsi obtenu maximise le nombre de transactions.
Flexibilité Financière : La recherche de flexibilité financière pousse l’entreprise à être moins endettée que le niveau maximum qu’elle juge supportable, de sorte à pouvoir à tout moment être en mesure de saisir des opportunités d’investissements inattendues. Pratiquement, un fort accroissement aujourd’hui de l’endettement réduit la flexibilité financière de l’entreprise alors qu’une augmentation de capital accroît la capacité d’endettement de demain. En outre, pour maximiser la flexibilité financière de son entreprise, le directeur financier aura pris soin de négocier avec sa banque des lignes de financement non utilisées, d’avoir toutes les autorisations nécessaires de ses actionnaires pour émettre de nouveaux titres (actions, obligations, …), d’avoir une communication financière efficace avec les agences de notation, les analystes financiers et les investisseurs.
Flottant : Partie du capital d’une société cotée en bourse qui n’est pas détenue par des actionnaires stables dont on présume qu’ils ne céderont pas à court terme leurs actions. C’est donc la part du capital de la société qui est susceptible, à court terme, d’être cédée en bourse. Toute chose égale par ailleurs, plus le flottant d’une société est important, meilleure sera la liquidité de ses actions et plus faible seront les amplitudes de cours de son action
Flux d’Exploitation : Les flux de trésorerie provenant de l’exploitation se calculent de la façon suivante : Résultat net + Dotations nettes aux amortissements et aux provisions à caractère de réserves – Plus-values (+ moins-values) de cession – variation du besoin en fonds de roulement = Flux de trésorerie provenant de l’exploitation. La fonction d’exploitation intègre dans cette approche les charges financières et l’impôt sur les sociétés qui ne sont pas stricto sensu des charges d’exploitation. Cependant, cette méthode indirecte du calcul des flux de trésorerie a été adoptée par les autorités comptables
Flux d’Investissement : Le flux d’investissement apparaît comme le solde entre les acquisitions d’immobilisations et les désinvestissements. Cette différence fait généralement apparaître un besoin de financement
Flux de Financement : Le flux d’investissement apparaît comme le solde entre les acquisitions d’immobilisations et les désinvestissements. Cette différence fait généralement apparaître un besoin de financement
Flux de Trésorerie : Un flux de trésorerie est un mouvement, entrée ou sortie, de liquidités. C’est le fondement de la finance puisque tout titre financier est évalué grâce aux flux de trésorerie qu’il sécrète. En finance tout problème complexe se résout simplement quand on raisonne en termes de flux. L’ensemble des flux de trésorerie d’une entreprise peut par ailleurs être rattaché à l’un des trois cycles suivants : l’exploitation, l’investissement et le financement. Ils sont recensés dans le tableau de flux de trésorerie
Flux de Trésorerie Disponible : Le free cash flow (en anglais) ou flux de trésorerie disponible après impôt mesure le flux de trésorerie généré par l’actif économique. Il se calcule ainsi : Excédent brut d’exploitation – Variation du besoin en fonds de roulement – Impôt normatif sur le résultat d’exploitation (égal au résultat d’exploitation multiplié par le taux de l’impôt sur les sociétés) – Investissements nets des désinvestissements = Flux de trésorerie disponible après impôt. Les flux de trésorerie disponibles reviennent aux pourvoyeurs de fonds de l’entreprise qui ont ainsi financé l’actif économique, c’est-à-dire les actionnaires et les créanciers. Ces flux de trésorerie disponibles leur sont versés sous forme de remboursement de l’endettement et d’intérêts (pour les créanciers), de dividendes et de réduction de capital (pour les actionnaires)
Fonds de Roulement : Le fonds de roulement correspond au solde entre les ressources à plus d’un an, dites stables, et les immobilisations (emplois stables à plus d’un an). Positif, il traduit un excédent des premières sur les secondes. Négatif, il permet de constater que les immobilisations sont financées par les ressources de trésorerie ou par l’excédent des ressources d’exploitation sur les emplois (besoin en fonds de roulement négatif). En bonne orthodoxie financière, comme les ressources sont exigibles à tout moment alors que les immobilisations se liquéfient progressivement, le fonds de roulement doit être positif et en croissance. La difficulté d’isoler le financement stable de l’entreprise a rendu la notion de fonds de roulement désuète.
Frais de Recherche et Développement : Les frais de recherche et développement sont les dépenses qui correspondent à l’effort réalisé par l’entreprise dans ce domaine et pour son propre compte. En général, ils sont enregistrés comme charges de l’exercice au cours duquel ils sont engagés, respectant ainsi la règle de prudence qu’impose le caractère aléatoire de ces activités. Néanmoins, les frais de développement peuvent être activés en normes françaises et doivent l’être en norme IFRS s’ils remplissent certains critères (projet identifiable, faisabilité du projet, existence d’un marché pour le projet…). Aux Etats-Unis, l’activation des frais de recherche et développement n’est pas autorisée
Free Cash Flow to Equity : C’est le flux de trésorerie disponible qui revient à l’actionnaire. Ce flux correspond au flux de trésorerie disponible, majorés de la variation de l’endettement bancaire et financier net et majoré de la différence entre les produits et les frais financiers après impôt. Sert à calculer la valeur des capitaux propres de l’entreprise par actualisation de cet agrégat au taux de rentabilité demandé par l’actionnaire. Ce calcul est difficile à mettre en oeuvre si la structure financière de l’entreprise varie au cours du temps, ce qui est le cas général
Free Cash Flow Yield : Rapport du flux de trésorerie disponible (free cash-flow) sur la valeur de l’actif économique (entreprise value ou EV). Mesure la capacité d’une entreprise à restituer des liquidités à ses investisseurs (actionnaires et prêteurs) en pourcentage de la valeur
Fusion : Financièrement, les opérations de fusion s’analysent comme la cession suivie d’une augmentation de capital de la société acquéreuse réservée aux actionnaires de la société cédée. Elles peuvent se présenter sous différentes modalités : fusion stricto sensu (deux sociétés se réunissent pour n’en former qu’une seule, l’une absorbant en général l’autre), apport de titres ou apport partiel d’actifs. Si la signification économique de la fusion et celle de la cession sont semblables, les opérations de fusion ne donnent lieu à aucun échange de liquidité, sauf existence d’une soulte en numéraire marginale
G
Garantie Bancaire : Garantie donné par une banque à un tiers à la demande de son client qui s’est engagé à l’égard du tiers à délivrer un service ou un bien, à effectuer un paiement, etc
Gearing : Le gearing est le ratio de la dette financière et bancaire nette sur les capitaux propres de l’entreprise. Il mesure le risque de la structure financière de l’entreprise.
Goodwill : Le goodwill (appelé aussi survaleur ou écart d’acquisition) représente la différence entre la valeur de marché et l’actif net du bilan d’une entreprise. Il peut aussi représenter un écart d’acquisition correspondant à l’excédent du coût d’acquisition, lors d’une prise de participation ou d’une fusion, sur la quote-part de l’acquéreur dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables (selon la norme internationale IFRS 3 ). C’est donc la différence entre la valeur d’achat et la valeur économique de l’entreprise, et cette survaleur est considérée comme valorisant un avantage futur (des synergies, par exemple) qui découlera du rachat. L’écart entre le prix d’acquisition d’une société et sa valeur économique peut-être positif (goodwill) ou négatif (badwill)
Gouvernance :
I
IFRS : Les normes International Financial Reporting Standards (IFRS) sont un référentiel comptable composé d’un ensemble de normes (règles) définissant les méthodes de comptabilisation, produit par le Bureau International des Normes Comptables (International Accounting Standards Board : IASB). Les IFRS complètent les International Accounting Standards (IAS : Standards Comptables Internationaux). Depuis 2005, les IFRS sont applicables aux sociétés cotées sur un marché européen. D’autres pays ont adopté le référentiel par la suite, tel le Canada où, depuis 2011, l’adoption des IFRS est obligatoire pour les sociétés cotées sur des marchés publics. Chaque pays a son propre référentiel, qui peut être plus ou moins éloigné des IFRS, mais l’adoption pour les sociétés cotées de cette norme permet d’accroître la comparabilité financière de sociétés d’un même secteur dans des pays différents et a fortiori permettre des choix d’investissement plus pertinents. En 2023, le standard est utilisé ou obligé dans 147 juridictions sur 168
Immobilisations Corporelles : Elles constituent avec les immobilisations incorporelles la substance d’une entreprise, son outil industriel et commercial. Les principales immobilisations corporelles sont les terrains, les constructions, les immobilisations techniques et les matériels et outillages industriels
Immobilisations Financières : Elles sont principalement constituées des titres de participation au capital d’autres entreprises
Immobilisations Incorporelles : Elles regroupent principalement : les frais d’établissement, les frais de recherche et de développement immobilisés, les concessions, brevets et droits similaires, les fonds commerciaux et les droits au bail, les marques et parts de marché, les logiciels, et les écarts d’acquisition.
Inflation : Terme économique désignant une augmentation générale des prix et des services dans une économie
Intensité Capitalistique : Elle est égale au ratio d’actif économique sur le chiffre d’affaires. Il mesure le montant des capitaux engagés pour un chiffre d’affaires donné. Il correspond également à l’inverse du taux de rotation de l’actif économique
Introduction en Bourse (IPO) : L’introduction en bourse consiste à mettre en vente des titres d’une société afin d’avoir accès au marché de capitaux et d’extérioriser la valeur de l’entreprise. La cotation en Bourse présente de nombreux avantages (notoriété accrue, possibilité de faire appel aux marchés financiers si nécessaire, liquidité potentielle pour les actionnaires etc…) mais aussi des contraintes (obligations de transparence et de communication qui prend du temps aux dirigeants, fluctuations de cours parfois déstabilisante etc…)
Investissement Social Responsable (ISR) : Il consiste à prendre en compte dans les décisions d’investissements et de gestion d’actifs des critères sociaux, éthiques ou environnementaux en plus des critères financiers traditionnels. Cette pratique peut prendre plusieurs formes dont l’investissement dans des fonds qui refusent d’investir dans certains domaines (tabac ou armement par exemple) ou qui utilisent les notations sociales / environnementales dans leurs choix ou encore dans des fonds qui cherchent à influencer les décisions des entreprises dont ils sont actionnaires dans le sens de l’éthique ou du développement durable. Elle peut également prendre la forme de produits financiers reversant une part de ses performances à des projets sociaux ou de développement durable. Si l’ISR représente encore une part marginale des montants investis sur les marchés financiers, cette pratique connaît depuis plusieurs années une croissance rapide
J
Joint Venture : Terme anglo-saxon désignant une coentreprise le plus souvent détenue à 50/50. Ces sociétés ont généralement une durée de vie temporaire, une telle situation pouvant rapidement mener à un blocage total des organes de décision de l’entreprise, soit parce que la joint-venture se porte bien et que l’un des actionnaires veut récupérer le contrôle, soit parce qu’elle se porte mal et que l’un des actionnaires veut sortir. Il est dès lors nécessaire de prévoir dès sa création des clauses de sortie permettant, en cas de conflit, un déblocage de la situation
L
Levier Financier : Il est égal au rapport endettement net / capitaux propres
Levier Opérationnel : Le levier opérationnel correspond à la sensibilité du résultat de l’entreprise à une fluctuation de son activité. Il se calcule comme la variation du résultat opérationnel en pourcentage du résultat opérationnel divisé par la variation du chiffre d’affaires en pourcentage de ce chiffre d’affaires. Un levier opérationnel de 3 veut dire que si le chiffre d’affaires baisse de 1%, le résultat opérationnel baissera de 3%. Le levier opérationnel est d’autant plus élevé que la part des coûts fixes dans le total des coûts de l’entreprise est élevée; il est d’autant plus faible que la part des coûts variables dans le total des coûts d’entreprise est élevée
Leveraged Buy Out (LBO) : Consiste à racheter des actions d’une entreprise financé par une très large part d’endettement. Concrètement, un holding est constitué, qui s’endette pour racheter la cible. Le holding paiera les intérêts de sa dette et remboursera celle-ci grâce aux dividendes réguliers ou exceptionnels provenant de la société rachetée.
LIFO : La méthode d’évaluation des stocks LIFO (last in first out) valorise les sorties de stock au coût de l’article le plus récent. Elle aboutit généralement à minorer le résultat.
Ligne de Crédit Confirmées : Une ligne de crédit confirmée est un emprunt sur lequel la société peut tirer quand elle le souhaite à un taux (ou un spread par rapport aux taux court) et pendant une durée prédéfinie.
Liquidation : Elle représente la mort de l’entreprise qui est dissoute. Certains des actifs (ou des unités de production) peuvent être vendus, ce qui se fait généralement par mise aux enchères. Les fonds ainsi obtenus servent à rembourser les créanciers
Liquidité : La liquidité de l’entreprise est son aptitude à faire face à ses échéances financières dans le cadre de son activité courante, à trouver de nouvelles sources de financement, et à assurer ainsi à tout moment l’équilibre entre ses recettes et ses dépenses. Le risque de liquidité le plus fréquent intervient lorsque l’entreprise est en difficulté et qu’elle ne peut plus émettre de titres acceptés par le marché financier ou les institutions bancaires; les investisseurs ne lui font plus confiance quels que soient les projets proposés. La liquidité est donc liée à la durée des ressources; elle s’analyse tant au niveau de la structure à court terme (financement à court terme), qu’au niveau de la capacité de remboursement des dettes à moyen et long termes. De là l’utilisation des concepts et ratios classiques : fonds de roulement, capitaux propres, endettement, actif circulant / dettes à court terme etc…
Liquidité du Bilan : La liquidité du bilan correspond à la capacité de l’entreprise à faire face à ses échéances de ses banques ou de ses fournisseurs. Elle peut être comprise comme une mesure de la vitesse de rotation de l’actif par rapport à celle du passif. Le bilan d’une société est donc liquide quand, pour chaque échéance, la durée des ressources est supérieure à la durée des emplois
Loan to Value (LTV) : Ratio du montant d’un emprunt sur la valeur du bien acquis grâce à cet emprunt et / ou de l’actif donné en garantie de l’emprunt. Plus ce ratio est élevé, plus le risque de l’emprunt est important. Un moins ce ratio indique la baisse que doit subir l’actif sous-jacent avant que le remboursement du prêt par la cession de cet actif ne soit plus intégralement possible. Aussi connu sous son abréviation LTV.
M
Marché Primaire : Le marché primaire est celui sur lequel les nouveaux titres financiers sont émis et souscrits par des investisseurs ; on y procède donc aux augmentations de capital, au placement d’emprunts obligataires, … Il s’agit d’un marché du neuf des titres financiers, par opposition au marché secondaire qui en est le marché « d’occasion »
Marché Secondaire : Le marché secondaire est celui sur lequel sont échangés entre investisseurs des titres financiers déjà créés (sur le marché primaire). En assurant la liquidité des investissements financiers, le marché secondaire assure la qualité du marché primaire et l’évaluation des titres financiers. Marchés primaire et secondaire sont donc très complémentaires
Marge : Ecart entre des produits et des charges. On parle ainsi de marge commerciale (écart entre le prix de vente des marchandises et leur prix d’achat pour un distributeur), de marge brute (écart entre le prix de vente et le coût fabrication), de marge d’exploitation (écart entre le chiffre d’affaires et les charges d’exploitation), de marge nette (écart entre tous les produits et toutes les charges). La marge peut être exprimée en unité monétaire ou en pourcentage du chiffre d’affaires ou de la production
Marge Brute : La marge brute est une notion qui n’est absolument pas normalisée et chacun y met derrière ce qu’il veut bien y mettre. En toute logique, le plus correct est de retirer du chiffre d’affaires le coût de fabrication des produits. Ainsi, dans la grande distribution, on retirera les consommations (achats en gros des produits vendus au détail qui fait à peu près 80% du chiffre d’affaires) et la marge brute sera égale à une marge commerciale ou marge sur consommation de matières premières. Dans le secteur des salles de cinéma, ce sera le chiffre d’affaires moins les recettes reversées aux distributeurs qui fournissent le produit : le film. Dans la banque, ce sera la différence entre les intérêts reçus et les intérêts payés
Marge Brute d’Autofinancement : La marge brute d’autofinancement peut être définie comme étant : Bénéfice net + Dotations aux amortissements + Variation des provisions pour dépréciation d’actifs immobilisés et des provisions pour risques et charges à caractère de réserves ‘= Marge brute d’autofinancement Les notions de capacité d’autofinancement et de marge brute d’autofinancement sont proches l’une de l’autre, la différence étant que la marge brute d’autofinancement n’exclut pas l’impact des cessions sur le résultat
Marge d’EBE : La marge d’EBE est égale à l’EBE divisé par le chiffre d’affaires
Marge d’Exploitation : La marge d’exploitation correspond au résultat d’exploitation divisé par le chiffre d’affaires
Marge Nette : La marge nette est le rapport du résultat net d’un exercice sur le chiffre d’affaires de cet exercice. Elle indique quel est le résultat net que l’entreprise réalise en moyenne à chaque fois qu’elle vend un produit ou un service pour 100
Marge Opérationnelle : La marge opérationnelle ou marge d’exploitation correspond au rapport entre le résultat d’exploitation et le chiffre d’affaires
Mid Cap : Entreprise à capitalisation moyenne. On considère que ce sont les entreprises dont la capitalisation est comprise entre 2 et 10 milliards de dollars. Néanmoins, en France, le terme est plutôt utilisé pour les entreprises dont la capitalisation est comprise entre 250 millions et 1 milliards d’euros.
Multiple de l’EBE : Dans certains secteurs, la notion de dotation aux amortissements n’est pas très significative ou diffère tellement entre pays qu’il vaut mieux raisonner avant dotation aux amortissements pour pouvoir faire des comparaisons pertinentes. Il est alors possible d’évaluer une entreprise en se focalisant sur l’excédent brut d’exploitation (EBE) ou EBITDA (Earning before interest, taxation, depreciation and amortization). Cette particularité propre à certains secteurs ne doit pas être généralisée à l’ensemble de l’économie où la dotation aux amortissements, surtout dans un contexte de faible inflation durable, représente inévitablement une charge
Multiple de la Capacité d’Autofinancement : La valorisation des capitaux propres d’une entreprise peut être faite par application d’un multiple de capacité d’autofinancement. Le multiple de CAF est au PER ce que le multiple d’excédent brut d’exploitation est au multiple de résultat d’exploitation
N
Net Book Value : Valeur comptable nette d’un actif. Elle correspond au coût d’acquisition moins les amortissements et les dépréciations éventuelles
Nominal de l’Action : Notion assez formelle, juridique et comptable qui n’a pas beaucoup d’intérêt en finance. Elle n’a aucun rapport avec la valeur de l’action si ce n’est le jour de la création de l’entreprise où dans la plupart des cas les actions sont alors émises au nominal. Ultérieurement, la valeur de l’action évoluera en fonction des bénéfices réalisés et espérés et se déconnecte donc du nominal. Multiplié par le nombre d’actions, on obtient le capital social de l’entreprise
Normes Comptables : Ensemble de règles édictées par le régulateur comptable : Centre National de la Comptabilité en France, International Accounting Standard Board au niveau international (publie les normes IFRS), Federal Accounting Standard Board aux Etats Unis
Non Compensation (Principe de) : Ce principe comptable interdit la compensation de postes d’actifs et de passifs entre eux, ou de postes de charges et de produits entre eux, sauf lorsque cela est explicitement prévu. Ainsi, dans le plan comptable, les rabais, remises et ristournes obtenus viennent en diminution des achats. Mais ceci est l’exception : une créance sur un client ne peut être annulée par une dette à l’égard de ce même client, etc. L’IAS prévoit un certain nombre de cas où la compensation est possible comme la présentation d’un élément exceptionnel sous déduction de son effet fiscal et des intérêts minoritaires
Notation Financière : La notation financière ou rating permet de mesurer la qualité de la signature de l’emprunteur par des techniques d’analyse financière et de scoring. Les agences distinguent deux types de notes : la notation traditionnelle qui s’applique aux emprunts à court terme (moins d’un an) ou à long terme émis sur le marché et la notation de référence (en l’absence d’émission) à court terme et à long terme qui mesure le risque de contrepartie que représente l’emprunteur pour un investisseur (note attribuée à une dette de premier rang). La notation financière offre à l’investisseur une information fiable sur le risque de la créance
Nouveau Marché : Le Nouveau Marché était destiné aux entreprises à fort potentiel de croissance cherchant à financer leur plan de développement. Pour être admise à la cote, une société devait posséder des capitaux propres d’un minimum de 1,5 M€ et offrir 4,5 M€ de titres dont 50% par augmentation de capital. Par ailleurs, le Nouveau Marché faisait partie du réseau Euro-NM regroupant ses principaux équivalents européens (Neuer Markt allemand, Nmax hollandais, Nuovo Mercato en Italie etc…). Ce réseau était fondé sur des règles d’admission et de cotation communes qui permettaient aux entreprises européennes d’être cotées sur le marché de leur choix indépendamment de leur nationalité d’origine. Créé en France en 1996, il a disparu en 2005 au moment où a été créé Alternext, appelé depuis Euronext Growth
O
Obligation : Une obligation est un titre de dette à long terme. L’obligation peut être émise par un Etat, une collectivité locale ou une entreprise
Obligation Convertible en Actions Nouvelles ou Existantes (OCEANE) : On parle d’OCEANE (obligation convertible en actions nouvelles ou existantes) quand l’émetteur d’une obligation convertible peut remettre au créditeur soit de nouvelles actions émises pour l’occasion, soit des actions existantes qu’il détient en portefeuille, par exemple à la suite d’un rachat d’actions. En pratique, la faculté de rembourser par attribution d’actions existantes est rarement utilisée car elle entraîne la constatation d’une plus ou moins-value
Obligation Hybride : Les titres hybrides sont, au pied de la lettre, des titres qui empruntent des caractéristiques à la fois des actions et des dettes. Par exemple, les obligations convertibles, les obligations remboursables en actions sont des titres hybrides. Par Hybrides, sans préciser titres, on entend désormais des obligations de caractère perpétuel entraînant une rémunération perpétuelle. Ce sont les anciens titres super-subordonnés qui ont été rebaptisés.Leur durée indéterminée provient de l’absence d’un engagement contractuel de remboursement qui s’effectue au gré de l’émetteur qui y a parfois intérêt, en particulier lorsqu’au bout d’un certain moment leur rémunération est revue contractuellement à la hausse. En cas de liquidation, ils sont remboursés après les autres créanciers (prêts subordonnés). Ces titres ont une rémunération annuelle qui est conditionnelle au paiement d’un dividende, ou à la réalisation d’un résultat
Obligation Remboursable en Actions : Une obligation remboursable en action est une obligation dont le remboursement est réalisé par attribution d’une action (généralement de l’émetteur). Cette émission aboutit donc à une augmentation de capital à terme. En matière d’analyse financière, les ORA peuvent être considérées comme des capitaux propres
Obligation Remboursable en Numéraire et en Actions Nouvelles et Existantes (ORNANE) : Obligation convertible (plus précisément Océane) dont le capital est remboursé à l’échéance en numéraire et si l’option de conversion est dans la monnaie, la différence entre le cours de bourse et le seuil de conversion est remboursé en actions de l’émetteur. Par rapport à une obligation convertible classique, l’émetteur limite donc la création d’actions nouvelles
Obligation à Bons de Souscription d’Actions (OBSA) : On appelle obligation à bon de souscription d’actions une émission obligataire à laquelle est attaché un ou plusieurs bons de souscription d’actions. Ce dernier permet de souscrire à une future augmentation de capital à un prix fixé. Pratiquement, les obligations et les bons de souscription sont cotés séparément
Obligation à Bons de Souscription d’Actions Remboursables (OBSAR) : Une OBSAR est une obligation à laquelle est attaché un BSAR (bon de souscription remboursable). L’OBSAR permet en particulier de refinancer la dette bancaire de sociétés de taille moyenne à un taux d’intérêt en apparence plus bas grâce à la présence des BSAR. Il leur permet notamment d’accéder au marché obligataire autrement réservé, de facto, aux grandes entreprises. Dans certaines émissions les bons (BSAR) sont vendus au management et permettent d’aligner les intérêts des actionnaires et du management
Offre Amicale : Offre Publique d’Echange (OPE) ou Offre Publique d’Achat (OPA) qui est recommandée par le conseil d’administration de la société visée par l’OPE ou l’OPA
Offre Publique de Rachat d’Actions (OPRA) : L’offre publique de rachat d’actions (OPRA) est une opération de rachat par une société de ses propres titres en vue de les annuler
Offre Publique d’Achat (OPA) : L’offre publique d’achat consiste à proposer aux actionnaires d’une société cotée l’acquisition de la totalité des titres pendant une période donnée et pour un prix fixé et versé en espèces. La procédure d’OPA se fait sous la surveillance des autorités de marché qui s’assurent du respect des principes de transparence, de bonne information et d’égalité de traitement des actionnaires
Offre Publique d’Echange (OPE) : Contrairement à l’offre publique d’achat, l’offre publique d’échange propose d’acquérir les titres de la société cible en échange des titres de la société initiatrice. Une offre publique d’échange ne donne donc pas lieu à une sortie de trésorerie
Offre Publique de Retrait (OPR) : L’offre publique dite de retrait (OPR) peut être obligatoire en cas de transformations radicales de la société (passage en commandite par actions, changement d’activité, fusion avec son actionnaire de contrôle, cession des principaux actifs, …). L’actionnaire contrôlant doit alors lancer une offre donnant une sortie aux autres actionnaires. En outre, un actionnaire seul ou agissant de concert, détenant plus de 95% du capital ou des droits de vote de la société, peut lancer une OPR. Celle-ci peut également être demandée par un actionnaire minoritaire
Opérations sur Titres (OST) : Une opération sur titre (OST) est une initiative prise par une entreprise cotée en bourse ou non cotée et qui affecte les titres (actions ou obligations) qu’elle a émis. Selon sa nature, elle peut ou non avoir un impact financier sur l’actionnaire ou le titulaire des titres.
À titre d’exemple, c’est par le biais des opérations sur titre que sont notifiés des événements aussi divers que :
- le paiement d’un dividende pour une action ;
- le détachement d’un coupon ou le remboursement à l’échéance pour une obligation ;
- le regroupement d’actions et le fractionnement d’actions ;
- les offres publiques de retrait ;
- les faillites ;
- les fusions, fusions / acquisitions et séparation ;
- les changements de siège social, ou de dénomination sociale ;
- les annonces de tenue d’une assemblée générale
Ordre au Marché : L’ordre au marché est un ordre de bourse prioritaire, il est exécuté à n’importe quel prix
Ordre à Cours Limité : Type d’ordre de bourse, un ordre de vente limité à 100 € ne pourra être exécuté que si le cours de l’action dépasse 100 €. Il pourra n’être exécuté que partiellement (si les quantités dans le livre d’ordre sont insuffisantes)
Ordre à la Meilleure Limite : Type d’ordre de bourse, un ordre à la meilleure limite se transforme immédiatement en cours limité au prix actuel de l’action (ou au prix d’ouverture s’il est passé avant l’ouverture de marché). Si la liquidité est faible ou la quantité à traiter importante, cet ordre peut ne pas être exécuté totalement (si peu de personnes souhaitent traiter au prix actuel)
Ordre à Plage de Déclenchement : Type d’ordre de bourse. Comme l’orde à seuil de déclenchement, l’ordre à plage de déclenchement ne s’active qu’à partir d’un certain seuil, mais il devient alors un ordre limite
Ordre à Seuil de Déclenchement : L’ordre à seuil de déclenchement est un ordre de bourse qui ne commence à être valable que si le cours de l’action franchit à la hausse ou à la baisse un certain seuil, il devient alors un ordre à tout prix. Il permet notamment aux investisseurs de se protéger contre un krach
Other Comprehensive Income (OCI) : En normes IFRS, les other comprehensive income (OCI) correspondent aux éléments de l’état du résultat global qui ne se trouvent pas dans le compte de résultat, c’est-à-dire les variations de valeur de postes du bilan qui impactent les capitaux propres sans passer par le compte de résultat
Owner Buy Out (OBO) : L’OBO est un montage financier LBO (Leverage Buy Out) qui a la particularité suivante: l’actionnaire majoritaire rachète par endettement les actionnaires minoritaires et reste donc actionnaire contrôlant de l’entreprise qui se trouve donc plus endettée
P
Pacte d’Actionnaires : Document juridique qui organise les rapports entre différents groupes d’actionnaires d’une société par la mise en place de mécanismes dont les buts principaux sont de prévoir la mise en oeuvre d’une stratégie et réglementer les modifications de la répartition du capital à l’occasion de cessions d’actions
Parité d’Echange ou de Fusion : C’est le rapport d’échange des actions observé lors d’une fusion ou d’une offre publique d’échange. Il résulte du poids relatif de deux sociétés qui fusionnent mesuré à partir de différents indicateurs financiers : valeur des capitaux propres, bénéfices nets, cash-flows etc…
Participation : Une participation désigne un pourcentage du capital détenu par une première société dans une seconde société, ou cette seconde société par rapport à la première société
Participations Non Consolidées : Ce sont des participations qu’un groupe détient et qui n’ont pas été consolidées dans ses états financiers. Dans le cadre de la méthode DCF, il ne faudra pas oublier d’en tenir compte et d’ajouter leur valeur à la valeur obtenue par actualisation des flux de trésorerie. On retiendra alors la valeur de marché de ces biens tout en tenant compte, le cas échéant, de la fiscalité sur les plus et moins-values
Passif : Le passif recense l’ensemble des ressources de l’entreprise, c’est-à-dire les capitaux propres apportés par les actionnaires et les dettes d’exploitation ou bancaires et financières qui vont financer l’actif de l’entreprise
Pay Out Ratio (Taux de Distribution) : Il représente le pourcentage du bénéfice de l’exercice distribué aux actionnaires sous forme de dividendes. Il se calcule en rapportant le montant des dividendes nets au bénéfice net, au titre du même exercice. Le taux de détention recouvre deux notions différentes Au-delà de 100 %, une entreprise distribue plus que son bénéfice ; elle puise donc le solde dans ses réserves
PEA : Produit financier destiné à inciter les particuliers français à accroître la part de leur épargne investie en actions. Concrètement, chaque personne physique française majeure a la faculté d’ouvrir auprès d’un intermédiaire financier un plan dans lequel il va investir jusqu’à 132 000 € d’actions de sociétés ayant leur siège dans un Etat membre de l’Union Européenne ou de parts de SICAV ou de fonds commun de placement détenant ce type d’action. Les revenus et les plus values de son placement sont exonérés d’impôt sur le revenu si aucun retrait n’est effectué durant les cinq années suivant son ouverture, mais les revenus et les plus values restent soumis aux prélèvements sociaux
PEA-PME : Produit financier destiné à inciter les particuliers français à accroître la part de leur épargne investie en actions émises par des sociétés cotées ou non qualifiées de PME car elles ont moins de 5 000 salariés, et réalisent un chiffre d’affaires n’excédant pas 1,5 milliard d’euros (ou un total de bilan de moins de 2 milliards d’euros). Son plafond est de 75 000 €. Pour les autres dispositions, le PEA PME est identique au PEA
Prêt Garanti par l’Etat (PGE) : Type de prêts créés au printemps 2020 pour aider les entreprises à faire face à des besoins de liquidité en conséquence de la crise du Covid-19. Ils sont distribués par les banques et contre-garantis par l’État à hauteur de 70 % à 90 % de leur montant. Leur durée est de un an avec faculté à la main de l’emprunteur de les proroger de 5 ans avec un amortissement par tranche. Pour les très grandes entreprises, ils sont accordés directement par l’État
Place de Cotation : La place de cotation d’un titre financier est la bourse sur laquelle le titre peut être acheté où vendu
Plan Comptable Général (PCG) : Adopté par le Conseil National de la Comptabilité, il impose aux entreprises industrielles et commerciales et aux entités tenues légalement d’établir des comptes annuels la publication du compte de résultat, du bilan et de l’annexe selon une présentation des comptes assez strictement définie et en respectant des normes comptables qu’il définit
Plan de Trésorerie (ou budget de trésorerie) : Il enregistre les flux de trésorerie existants mais aussi toutes les recettes et toutes les dépenses dont l’entreprise prévoit la perception ou l’engagement, qu’ils soient liés aux processus d’exploitation, d’investissement ou de financement
Plus Value : Différence positive entre le prix de vente d’un actif et son prix d’achat initial. Pour la plupart des entreprises, les plus values constituent un produit non récurrent
Point Mort : Le point mort est le niveau d’activité, i.e. de chiffre d’affaires, pour lequel l’ensemble des produits couvre l’ensemble des charges. A ce niveau d’activité, le résultat est donc nul
Price Earning Ratio (P/E ou PER) : Le PER d’une action, ou Price Earning Ratio, est égal au rapport du cours de cette action sur le bénéfice par action. On l’appelle aussi multiple de capitalisation des bénéfices. Il dépend essentiellement de trois facteurs : la croissance future des bénéfices de la société concernée, le risque associé à ces prévisions et le niveau des taux d’intérêt. S’il est un critère financier fréquemment utilisé, le PER est toutefois inadapté à l’évaluation de certains types de sociétés. Il est surtout affecté par la structure financière de la société étudiée, et doit donc être utilisé avec précautions. Sa force réside dans sa simplicité d’emploi, c’est aussi sa limite
Price to Book Ratio (PBR) : Il s’agit d’un coefficient mesurant le rapport entre la valeur de marché des capitaux propres (la capitalisation boursière) et leur valeur comptable. Le PBR d’une action est supérieur à un lorsque la rentabilité comptable attendue des capitaux propres est supérieure à la rentabilité exigée par les actionnaires. Il est inférieur à un dans le cas inverse
Price to Cash Flow : Rapport du cours de l’action sur le cash-flow par action (capacité d’autofinancement par action)
Principe de Permanence des Méthodes : Ce principe veut que les mêmes règles et procédures comptables soient appliquées chaque année afin que les informations comptables soient comparables. Toute exception au principe de permanence des méthodes doit être justifiée par la recherche d’une meilleure information, les modifications devant alors être décrites et justifiées dans l’annexe. Pour le financier, ce principe est extrêmement important, car on ne peut comparer que ce qui est comparable, et car il faut éviter de faire apparaître deux fois le même bénéfice. Les comptes pro forma, lorsqu’ils sont publiés, permettent de parer à ce problème
Prime de Minoritaire : La prime du minoritaire est la prime que doit payer aux minoritaires un actionnaire qui détient déjà la majorité d’une société cotée pour racheter leurs actions. En moyenne, en Europe, cette prime payée pour « sortir » des minoritaires est de l’ordre de 20%. Cette prime s’explique par le fait que pour mettre des synergies en place, ou pour restructurer une entreprise, le majoritaire aura besoin d’avoir le contrôle plein et entier de l’entreprise
Principes Comptables : Les principes comptables sont internationaux et ont été repris dans le cadre conceptuel défini dans les normes IAS, ils précisent dans quel esprit les comptes doivent être établis. Ce sont les principes de continuité de l’exploitation, de spécialisation des exercices, de nominalisme, de prudence, de permanence des méthodes, d’importance relative, de non-compensation, de bonne information et d’intangibilité du bilan d’ouverture
Private Equity (Capital Investissement en français) : Mode d’investissement de capital où un investisseur ou fonds d’investissement utilise des capitaux pour acheter des parts d’une entreprise non cotée en bourse
Produit Net Bancaire (PNB) : Le Produit Net Bancaire ou PNB représente pour une banque l’équivalent de la valeur ajoutée créée par l’activité. On utilise un indicateur spécifique en raison de la structure particulière de l’activité d’une banque dont la « matière première » est l’argent lui-même. Il est égal à la différence entre les intérêts, les commissions reçues, les autres produits d’exploitation bancaire et les intérêts, les commissions payées,les charges d’exploitation bancaire, majorée des gains nets des pertes sur instruments financiers. Il est donc avant prise en compte des frais généraux d’exploitation (salaires et charges, coûts immobiliers, publicité, etc …), les provisions pour impayés, les éléments non récurrents et les impôts. On en exclut les intérêts sur créances douteuses mais on y ajoute les dotations et reprises de provisions pour dépréciation des titres de placement
R
Rachat d’Actions : Une entreprise peut dans certaines circonstances racheter ses propres actions et les garder à son actif, ou les annuler et l’on parle alors de réduction de capital. Le rachat d’action, comme le dividende ou la réduction de capital, permet de rendre des fonds aux actionnaires mais il n’est pas parfaitement substituable à ces deux derniers (cf. flexibilité, signal, …). Ainsi le rachat d’actions a un caractère ponctuel, au contraire du dividende qui est récurrent
Radiation : La radiation de la Bourse d’une entreprise, sans expropriation des actionnaires (par une OPR, Offre Publique de Retrait), est aussi possible à la demande d’un actionnaire à plus de 90% si les transactions sur les 12 derniers mois représentent moins de 0,5% du capital
Rapport de Gestion : Le rapport de gestion est un des documents obligatoires en France de présentation de l’information comptable. Il présente les commentaires de l’équipe de direction sur les comptes de l’année
Ratio de Liquidité : Les ratios de liquidité (ratio de liquidité générale, réduite ou immédiate) mesurent la liquidité de l’entreprise c’est-à-dire sa capacité à faire face à ses échéances
Ratio de Rotation des Stocks : Il est égal au rapport des stocks et travaux en cours au chiffre d’affaires journalier moyen HT, il donne le nombre de jours de chiffre d’affaires que représentent les stocks
Ratio de Sharpe : Le ratio de Sharpe mesure la rentabilité excédentaire par rapport au taux de l’argent sans risque d’un portefeuille d’actifs divisé par l’écart type de cette rentabilité. C’est donc une mesure de la rentabilité marginale par unité de risque. Il permet de mesurer les performances de gérants pratiquant des politiques de risque différentes
Ratio de Rotation de l’Actif Economique : Il est égal au rapport du chiffre d’affaires au montant de l’actif économique. En remarquant que c’est l’inverse de l’intensité capitalistique, il indique le montant de chiffre d’affaires dégagé par euro investi
Résultat Brut d’Exploitation (RBE) : Le résultat d’exploitation (ou REX), par définition, est un indicateur financier crucial qui évalue la performance de l’activité principale d’une entreprise sur une période comptable donnée. Il se concentre spécifiquement sur les revenus et les dépenses liés au fonctionnement quotidien de l’entreprise
Recapitalisation : Recapitalisation veut normalement dire ajouts de capitaux propres dans l’entreprise car elle serait en manque (elle procède alors à une augmentation de capital pour rembourser tout ou partie de ses dettes). Le terme est cependant dévoyé avec le développement des LBO pour qui recapitalisation veut dire exactement l’inverse, c’est-à-dire retraits de capitaux propres financés par un accroissement de l’endettement. Une recapitalisation est alors une opération dans laquelle une entreprise qui s’était beaucoup endettée il y a quelque temps, par exemple dans le cadre d’un LBO, et qui a pu grâce à l’importance des cash flows dégagés, rembourser une bonne partie de sa dette décide de se réendetter. A cet effet, elle verse par exemple un dividende extraordinaire à ses actionnaires financé par un nouvel emprunt bancaire qui en général remplace aussi le précédent
Recettes : Elles représentent le montant des ventes qui s’est concrètement traduit en cash
Recettes d’Exploitation : Ensemble des flux de trésorerie positifs, c’est-à-dire pour l’essentiel le paiement par les clients de leurs achats auprès de l’entreprise
Relution : Accroissement d’un paramètre, le plus souvent le bénéfice par action, ou le niveau de contrôle d’actionnaires actuels, après la réalisation d’une opération de croissance externe, d’augmentation de capital, de réduction de capital, d’acquisition, … Son opposé est la dilution. La relation du BPA n’est pas synonyme de création de valeur
Rendement : Le rendement d’une action est le rapport du dernier dividende versé au cours de l’action; il se calcule donc par rapport à une valeur financière. Le rendement d’une obligation correspond au rapport de son coupon sur la valeur de l’obligation
Rentabilité : Indicateur financier qui mesure la capacité d’une entreprise à générer des bénéfices par rapport à ses investissements. Elle permet de mesurer l’efficacité de l’entreprise à utiliser ses ressources pour générer des profits
Rentabilité des Capitaux Propres (ROE en anglais : return on equity) : La rentabilité des capitaux propres, ou rentabilité financière, se mesure par le rapport résultat net/capitaux propres. Elle est égale à la somme de la rentabilité économique et de l’effet de levier. L’analyse de la rentabilité des capitaux propres doit donc séparer nettement ces deux composantes. En effet, si le recours à l’endettement peut permettre d’obtenir une rentabilité des capitaux propres nettement supérieure à la rentabilité économique, il fait aussi peser un risque financier plus lourd sur les actionnaires, dont l’exigence de rentabilité croît d’autant. Sur le long terme, seule une rentabilité économique élevée peut donc permettre de créer de la valeur pour les actionnaires
Rentabilité Economique ou Opérationnelle (ROCE en anglais : return on capital employed) : La rentabilité de l’actif économique est égale au rapport du résultat d’exploitation après impôt sur l’actif économique. Ce taux est aussi le produit de deux ratios, la marge d’exploitation et le taux de rotation de l’actif économique. Ce taux, qui peut être analysé comme le taux de rentabilité des capitaux propres si l’endettement était nul, est fondamental car il n’est pas affecté par la structure financière de l’entreprise. Toutefois, il s’agit d’un taux comptable qui n’intègre donc pas la notion de risque. Son intérêt dans la prise de décisions financières est donc limité, alors qu’il est très important pour le contrôle de gestion ou l’analyse financière puisqu’il mesure l’efficacité de l’activité de l’entreprise d’un point de vue financier
Rentabilité d’un Investissement (ROI) : Le taux de rentabilité exigé d’un investissement (coût du capital) ne dépend que du risque de l’actif économique et il préexiste à la structure financière. C’est en fonction du risque de cet actif économique que les créanciers et les actionnaires vont déterminer le taux de rentabilité qu’ils vont exiger séparément sur les dettes et les capitaux propres. Ce n’est que par commodité qu’on calcule ce taux en établissant la moyenne pondérée du coût des capitaux propres et du coût de l’endettement net. La rentabilité comptable ex-post d’un investissement peut bien évidemment différer de la rentabilité exigée
Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) : C’est, d’après une définition donnée par l’Union Européenne, un concept par lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales, et économiques dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes sur une base volontaire
Ressources d’Exploitation : Elles sont constituées par les charges contractées non encore payées (crédit fournisseurs) et par les recettes d’exploitation sur des produits non encore livrées (avances sur commandes).
Ressources Financières : Elles correspondent aux deux grands types de capitaux qui financent l’actif économique : les capitaux propres et l’endettement net
Retrait Obligatoire : Appelé également squeeze out, il traduit le souci de simplification de la structure d’actionnariat d’un groupe qui souhaite que sa filiale cotée quitte la bourse. A cet effet une offre d’achat de leurs actions leur est faite par l’actionnaire majoritaire et les actionnaires minoritaires peuvent être contraints en France de céder leurs titres au prix proposé par le majoritaire détenant plus de 95% des droits de vote
Résultat d’Exploitation : Le résultat d’exploitation représente le solde financier résultant des opérations commerciales principales d’une entreprise, excluant les éléments financiers non-opérationnels tels que les revenus d’investissements et les charges financières. Il indique si les revenus issus des activités commerciales dépassent les coûts engagés pour les maintenir
Résultat Exceptionnel : Il exprime le résultat réalisé par une entreprise en raison des évènements non récurrents qui ont pris naissance au cours de l’exercice considéré. Il ne prend en compte que les produits et charges exceptionnels. Les produits exceptionnels peuvent concerner des opérations de gestion (par exemple le recouvrement inattendu d’une créance sortie des comptes) ou des opérations en capital (par exemple le produit de la vente d’un actif : une filiale, une usine, des machines de production…). De même, les charges exceptionnelles peuvent concerner des opérations de gestion (par exemple des coûts de restructuration) ou des opérations en capital (par exemple la valeur résiduelle, compte tenu des amortissements accumulés, des actifs vendus
Résultat Net : Le résultat net d’une entreprise ou d’une entité est la différence, sur une période déterminée, entre les produits et les charges auxquelles s’ajoute l’impôt sur les sociétés
Rotation des Stocks : Egal au rapport des stocks et travaux en cours au chiffre d’affaires journalier moyen HT, il donne le nombre de jours de chiffre d’affaires que représentent les stocks
S
Sauvegarde (Procédure de) : La procédure de sauvegarde s’adresse à une société ayant des difficultés financières qu’elle ne peut pas surmonter. Elle ne doit pas être en cessation des paiementsSituation où la trésorerie dont l’entreprise dispose n’est plus suffisante pour régler ses dettes. Dans ce cas, l’entreprise doit effectuer une déclaration de cessation des paiements, appelée dépôt de bilan, auprès du tribunal de commerce ou du tribunal judiciaire.. La sauvegarde permet la poursuite de l’activité économique, le maintien de l’emploi et le règlement des dettes
Small Cap : Aux États-Unis, une société à petite capitalisation est une société dont la capitalisation boursière( actions x valeur de chaque action) est considérée comme faible, comprise entre 250 millions et 2 milliards de dollars. Les termes de capitalisation boursière peuvent être différents en dehors des États-Unis
Smart Beta : Qualifie une stratégie de placement boursier qui s’éloigne de la détention d’une fraction du portefeuille de marché pour se concentrer sur des sous ensembles particuliers de titres (sociétés à faibles PER, petites capitalisations, fort taux de distribution, actions à faible volatilité, etc.) dont il est espéré qu’ils surperfomeront le marché. Ceux qui pratiquent cette famille de stratégies pensent qu’ils sont plus malins que la moyenne des investisseurs. Ces stratégies ont donné lieu à la création d’indice smart bêta où les titres entrant dans l’indice ne sont pas pondérés par les capitalisations boursières, mais selon d’autres critères : ventes, dividendes, capitaux propres comptables, etc
Société en Commandite par Actions : La société en commandite par actions permet une dissociation complète de la gestion et de la détention du capital dans l’entreprise. En effet, la SCA est une société dont le capital est divisé en actions, mais qui comprend deux catégories d’associés : plusieurs commanditaires qui ont la qualité d’actionnaires et dont la responsabilité est limitée au montant de leurs apports (la SCA est comparable à une SA de ce point de vue) ; un ou plusieurs commandité(s) qui répondent solidairement et indéfiniment des dettes sociales. C’est parmi eux que sont choisis généralement le ou les gérants de la société, les actionnaires simplement commanditaires ne pouvant devenir gérants. Ce sont les statuts qui définissent les modalités de désignation des gérants actuels et futurs. Le ou les gérants sont investis des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Ils ne peuvent être révoqués que dans les conditions prévues dans les statuts. Il est possible de limiter la responsabilité financière des commandités grâce à l’interposition d’une société familiale (SA ou SARL) qui exerce la fonction de gérante et à l’intérieur de laquelle un fils pourra sans problème succéder à son père
Solvabilité : La solvabilité traduit l’aptitude de l’entreprise à faire face à ses engagements en cas de liquidation, c’est-à-dire d’arrêt de l’exploitation et de mise en vente des actifs. Une entreprise peut donc être considérée comme insolvable dès lors que ses capitaux propres sont négatifs : elle doit en effet plus qu’elle ne possède
Somme des Parties : La méthode de la somme des parties (ou sum of the parts en anglais) est une méthode d’évaluation. Elle consiste à évaluer les groupes diversifiés en sommant dans une logique patrimoniale la valeur de leurs différentes activités calculées en utilisant la méthode DCF ou la méthode des multiples, puis à enlever la valeur actuelle des frais de siège et l’endettement net consolidé. C’est une forme d’actif net réévalué
Spin Off : Une scission d’entreprise , également connue sous le nom de spin-out, starburst ou hive-off est un type d’action d’entreprise où une entreprise « divise » une section en une entreprise distincte ou crée une deuxième incarnation, même si la première est toujours active. Elle est distincte d’une vente, où une entreprise vend une section à une autre entreprise ou société en échange d’argent ou de titres
Split : Un split est la division du nominal d’une action afin de rendre la valeur unitaire de l’action plus faible. Une division du nominal par 5 par exemple conduit en effet à une multiplication du nombre total d’actions par 5 et à une réduction de la valeur de l’action par 5. Il peut permettre techniquement de faciliter des opérations de rapprochement et surtout de faciliter l’acquisition de l’action par des petits actionnaires
Structure de l’Actionnariat : L’étude de la structure de l’actionnariat, c’est-à-dire l’analyse de la répartition des intérêts financiers et des droits de vote dans une entreprise est particulièrement importante. En effet, l’actionnariat définissant la stratégie de l’entreprise, il est utile de déterminer où se situe le pouvoir dans l’entreprise et d’appréhender les objectifs des différents actionnaires
T
Tableau de Financement : Le tableau de financement traditionnel explique la variation de trésorerie de l’entreprise à partir de son résultat net, en tenant compte des flux ayant une incidence sur le bilan et en privilégiant les flux dits stables. Il classe les flux en emplois et ressources, et ne tient compte que des flux affectant le bilan. Ce tableau présente toutefois un inconvénient majeur : les notions de capacité d’autofinancement et de fonds de roulement fonctionnel, essentielles dans sa présentation, ont un caractère essentiellement comptable
Tableau de Flux de Trésorerie : Les différents types de tableaux de flux de trésorerie analysent la variation de l’endettement net d’une société en distinguant les flux provenant respectivement des processus d’exploitation, d’investissement et de financement. Ils privilégient donc la notion de flux au détriment des concepts plus pérennes d’actif ou de patrimoine. Leur intérêt principal est donc de permettre une analyse dynamique des investissements effectués par l’entreprise, et de leur rentabilité
Tableau de Variation des Capitaux Propres : Ce tableau fait partie des états financiers publiés par une entreprise ; il permet de comprendre la variation des capitaux propres d’un exercice sur l’autre. En normes IFRS, il peut être agrégé au compte de résultat classique dans un unique tableau de comprehensive income (résultat étendu)
Taux de Distribution : Le taux de distribution représente le pourcentage du bénéfice de l’exercice distribué aux actionnaires sous forme de dividendes. Il se calcule en rapportant le montant des dividendes nets au bénéfice net, au titre du même exercice. Le taux de détention recouvre deux notions différentes Au-delà de 100 %, une entreprise distribue plus que son bénéfice ; elle puise donc le solde dans ses réserves
Taux de Rendement d’une Action : Le taux de rendement d’une action correspond au rapport du dernier dividende versé au cours de l’action. Il est global ou net, selon que le dividende retenu pour son calcul est global (avec avoir fiscal) ou net (sans avoir fiscal)
Trésorerie : La variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation explique le décalage entre le solde des flux de trésorerie liés à l’exploitation (ETE) et la sécrétion de richesse liée à l’exploitation (EBE). Elle représente en effet les décalages dans le temps provenant des paiements et des variations de stocks. Par contre, en termes d’investissement, il n’y a aucune relation directe entre trésorerie et résultat : la trésorerie appréhende l’investissement lors de son achat tandis que le résultat étale la charge d’investissement sur toute la période d’utilisation. Enfin, en matière de financement, le tableau de trésorerie n’effectue pas de distinction essentielle entre le remboursement et la rémunération des ressources financières alors que le compte de résultat ne fait apparaître que le prélèvement correspondant à leur rémunération et les impôts
V
Valeur Actuelle Nette (VAN) : La valeur actuelle nette, ou VAN, d’un titre financier est la différence entre la valeur actuelle de ce titre et sa valeur de marché ; elle varie en sens inverse du taux d’actualisation. Dans un marché efficient, les valeurs actuelles nettes sont nulles. La valeur actuelle nette peut également être définie pour un investissement. Elle représente alors la valeur des flux de trésorerie liés à l’investissement, actualisés au taux de rentabilité exigé par le marché compte tenu du risque de cet investissement. Elle représente donc le montant de la création de valeur anticipé sur l’investissement. D’un point de vue purement financier, un investissement peut être entrepris dès lors que sa VAN est positive, puisqu’il créera normalement de la valeur. La VAN sera enfin retenue (de préférence au TRI) lorsqu’il faudra choisir entre deux investissements mutuellement exclusifs.
Variation du BFR : La variation du besoin en fonds de roulement d’exploitation est un élément du tableau de flux de trésorerie. Elle explique la différence entre l’excédent brut d’exploitation et l’excédent de trésorerie d’exploitation
Valeur de l’Entreprise : La valeur de l’entreprise, valeur d’entreprise ou valeur de l’actif économique, correspond à la valeur de marché de l’outil industriel et commercial. Elle est égale à la somme de la valeur de marché des capitaux propres (capitalisation boursière si l’entreprise est cotée) et de la valeur de marché de l’endettement net
Valeur d’Usage : Correspond à la valeur d’utilisation des actifs dans le cadre du processus actuel d’exploitation
Valeur de Rendement : On appelle valeurs de rendement les sociétés arrivées à maturité, dont les besoins en investissement sont limités. Ces entreprises auront tendance à verser sous forme de dividendes une part de plus en plus grande de leurs bénéfices
Valeur Liquidative : Une valeur liquidative est une valeur que l’on obtient en liquidant rapidement les actifs de l’entreprise. En général c’est une valeur basse car la vitesse de réalisation de la vente des actifs prévaut sur la maximisation du prix de vente. Elle sert souvent pour estimer la valeur de l’actif économique d’une entreprise au bord du dépôt de bilan. La valeur des capitaux propres d’une telle entreprise dans une optique valeur liquidative est le plus souvent négative compte tenu des dettes. On parle aussi de valeur liquidative pour un OPCVM (sicav, FCP) C’est alors la valeur de ses actifs estimés sur la base du dernier cours ou valeur de ceux-ci divisée par le nombre de parts en circulation. Cela revient à un actif net réévalué. C’est sur la base de cette valeur que sont effectués les ventes et les achats d’actions ou de part de la sicav. Elle est publiée tous les jours ouvrés.
Valeur Mobilière : Une valeur mobilière est un titre financier négociable, interchangeable et fongible qui peut être coté en bourse. Les principales valeurs mobilières sont les actions, les obligations, les titres de créances négociables, les parts d’OPCVM (Sicav et FCP), les bons de souscription, les certificats d’investissement, les warrants, les options et les stocks-options
Valeur Nette Comptable : Prix auquel un actif est inscrit dans les comptes de la société sous déduction des éventuels amortissements et provisions déjà passés
Valorisation des Stocks : La valorisation des stocks d’une entreprise consiste à déterminer le montant établi au titre des stocks lors de leurs entrées au bilan ainsi que lors de leurs sorties. Les stocks de matières premières et de marchandises doivent être inscrits au bilan au coût d’acquisition tandis que les produits finis et les éléments en cours de production le sont au coût de production. La valorisation des sorties de stocks peut se faire selon plusieurs méthodes : coût moyen pondéré, FIFO ou LIFO pour les actifs fongibles, méthode du coût d’achat identifié pour les éléments identifiables. Il existe également une méthode de valorisation sur la base du coût de remplacement. Le choix de méthode a une incidence directe sur la formation du résultat de l’entreprise. Ainsi, à même volume de stocks, une valorisation plus élevée des stocks aura pour conséquence un résultat plus faible dans le futur. La compréhension des méthodes de valorisation retenue par l’entreprise est donc un élément important de la compréhension de la formation du résultat, d’autant plus dans les secteurs où les stocks sont traditionnellement élevés. Selon le principe de permanence les sociétés doivent conserver d’une année sur l’autre la même méthode de valorisation des stocks ou justifier le changement de méthode dans les annexes
Vente à Découvert : La vente à découvert consiste à emprunter un titre contre le versement d’un intérêt, le vendre puis attendre la baisse effective pour le racheter et le rendre à son prêteur en ayant donc réalisé un profit. Cela consiste donc à parier que le prix d’une action va baisser : La volatilité mesure l’importance des fluctuations de valeur d’un actif et donc son risque. Elle se calcule mathématiquement par l’écart type des rentabilités de l’action